Rapport "FRERES MUSULMANS ET ISLAMISME POLITIQUE EN FRANCE"
Comprendre la confrérie des Frères Musulmans avec un aperçu historique ci-dessous.
Origines de la confrérie
Le mouvement des Frères musulmans est fondé en 1928 en Égypte par Hassan al-Banna, enseignant et prédicateur. Son objectif ? Réislamiser la société par la base, en instaurant à terme un État fondé sur la charia. C’est le berceau de l’islamisme moderne, qui prône la conquête du pouvoir par des moyens idéologiques, sociaux, associatifs… voire violents.
Leur devise résume leur projet :
« Allah est notre objectif, le Prophète notre chef, le Coran notre loi, le djihad notre voie. Mourir sur le sentier de Dieu est notre vœu suprême. »
Les grandes étapes depuis 1928
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1928 : Fondation des Frères musulmans à Ismaïlia (Égypte)
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1949 : Assassinat de Hassan al-Banna. Le mouvement devient clandestin.
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1950-60 : Forte répression en Égypte sous Nasser. Départ de cadres en exil, notamment vers l’Europe.
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1970-80 : Influence intellectuelle grandissante via Sayyid Qutb et Youssef al-Qaradawi. Radicalisation d’une partie du mouvement.
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1980-2000 : Déploiement dans les diasporas musulmanes européennes (France, Allemagne, UK). Création d'associations, écoles, structures cultuelles.
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Depuis 2001 : Discours de respectabilité et d’intégration. Mais l’idéologie reste fondamentalement incompatible avec la laïcité et les valeurs républicaines.
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Depuis 2010 : Multiplication des rapports, enquêtes et signaux d’alerte. L’Union européenne classe certaines branches comme extrémistes.
Les structures rattachées ou inspirées par la mouvance en France
Le mouvement ne fonctionne pas comme un parti unique, mais comme une nébuleuse d’associations. En France, plusieurs structures sont influencées, directement ou indirectement, par la pensée des Frères musulmans :
Principales organisations associées :
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UOIF → Musulmans de France (MF) : longtemps considérée comme la branche française des Frères.
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Institut Européen des Sciences Humaines (IESH) : forme les imams, enseignants selon une grille islamiste.
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Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) : dissous en 2020 pour ses liens avec l’islam politique.
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Etudiants musulmans de France (EMF) : proche de l’UOIF, actif dans les campus.
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Qatar Charity, financements indirects : soutien à des structures ou mosquées proches idéologiquement.
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Associations de quartier : nombreuses structures éducatives, culturelles ou sportives influencées localement.
Pourquoi ce rapport ?
Ce rapport vise à :
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Nommer et documenter les stratégies d’entrisme de la confrérie dans la société civile française.
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Alerter sur la diffusion d’une idéologie hostile à la laïcité, aux droits des femmes, à l’égalité, à la liberté de conscience.
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Appeler à une vigilance républicaine, lucide et rigoureuse, face à l’expansion silencieuse de l’islamisme politique.
À retenir
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Les Frères musulmans ont près de 100 ans, mais leur projet reste d’actualité.
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En France, ils agissent via une stratégie d’influence douce, souvent sous couvert d’« antiracisme » ou de « lutte contre l’islamophobie ».
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Ce rapport propose une cartographie actualisée et documentée de leur présence, de leurs relais et de leurs méthodes.
Voici le rapport émis en France en Mai 2025, à télécharger en cliquant sur l'image ou cliquer ici.
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